VINGT



; et la nuit vint, la fabuleuse.
oui la nuit
pour retrouver
ceux-là qui sont morts
leur corps n'est plus
mais leur pensée
en mots revient
comme des fleurs
vivaces

la ville autour entre en repos
un cri parfois
le chuintement des pneus
portières qui claquent
façades obscures
et le silence
pour accueillir
le livre des morts




Catherine Weinzaepflen, Le rrawrr des corbeaux, Flammarion

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