avec la voix de souris des champs
avec la voix
de souris des champs,
tu remontes
en couinant,
mâchoire
coupante,
tu mords ma
peau à travers la chemise et t’accroches,
carré de
tissu,
tu me
glisses sur la bouche,
au milieu de
ma
parole occupée,
ombre,
à t’alourdir.
Paul Celan, in Partie de neige (traduction de Jean-Pierre Lefebvre)
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