Prémisses (extrait)
Je me décline dans
l’infini des bleus
Equarri de la
franchise des horizons
Mille souffles
A déplier les échos
pleurés par le vent
La dissémination est
éminente
Dans le cri rauque
d’un chalut impatient
Pend la déliquescence
aux falaises
Lente attente
Mille tourmentes
Etiolement parfumé de
salpêtres
Sur les figuiers fiers
et arrogants de sève
En décomposition
Morsure de beauté fétide
S’enflamme et bascule
en cendres
L’hiver amenuise ses
amants
Les rouleaux
atlantiques s’assoupissent à tes pieds
Glacée confiance du sable
blanc
L’ennui est aussi
paresseux que les courants
Tu habites ces fonds
où s’accrochent de vastes désespoirs
Des hommes aux peaux noires
en pavoisement
Commentaires
Enregistrer un commentaire